Chapitre 1 : la croissance économique (suite et fin)

A. Les fluctuations économiques en chiffres

L’observation des fluctuations économiques permettra de mettre l’accent sur la variabilité de la croissance et sur l’existence de périodes de crise.

Fluctuations économiques

Crise économique, dépression, déflation (≠ désinflation)

 

 

http://www.cndp.fr/stat-apprendre/insee/croissance/

 

 

http://www.cndp.fr/stat-apprendre/insee/croissance/combien/tendanceslongues.htm

 

Le graphique des taux de croissance rend plus visibles les cycles : un cycle est composé d'une période de montée de la croissance (1986-1990, 1997-2000), suivi d'un ralentissement de la croissance (1991-1993, 2001-2003) avec parfois une vraie récession (baisse de la production - 1975, 1993 ou 2009) avant un nouveau point de retournement.
Pour étudier les cycles, voir le sous-dossier " Pourquoi ?"

 

Doc 2 p.113

Doc 1 p115 pour repréciser toutes les définitions

Toute économie connaît des fluctuations, des cycles d’activité, où s’alternent des phases de croissance de la production et des phases de ralentissement.

 

B. Des tentatives d’explication de l’instabilité de la croissance : d'où vient la crise?

1. Destruction créatrice et le rôle de l’innovation (n'est plus au programme)

On soulignera que la croissance économique, loin d’être harmonieuse et continue, est le plus souvent la résultante d’un processus de destruction créatrice.

 

Doc 2 p 115

Document 4 p 99

 

SYNTHESE :

Dans son ouvrage paru en 1912 et intitulé « Théorie de l’évolution économique », Schumpeter élabore une dynamique du capitalisme dans laquelle le rôle central est tenu par l’entrepreneur, assimilé à un innovateur et responsable du PT. La recherche du profit max. n’est pas l’unique objectif de l’entrepreneur schumpétérien. Il y a comme une volonté de puissance, la « volonté du vainqueur » et l’envie de transformer le monde.

Il n’en reste pas moins que cette position d’innovateur lui offre la possibilité de dégager de son activité productive des surprofits (profits supérieurs à la rentabilité « normale ») : c’est la rente de monopole. Ces perspectives de profit importants attirent d’autres entrepreneurs (entrepreneurs-imitateurs) qui investissent et embauchent, d’où une croissance importante de la production. L’économie entre alors dans une phase d’expansion (phase A du cycle).

Pourtant, au fur et à mesure que la production augmente et que les imitateurs investissent et embauchent, les innovations se banalisent, la demande s’essouffle, les GP s’épuisent et la concurrence s’accroît. Tous ces éléments exercent un effet baissier sur les prix. Il s’ensuit une baisse des profits et on entre dans une phase de récession, puis de dépression (phase B du cycle). Trop d’investissements ont été réalisés et des emplois sont détruits.

Lorsque de nouvelles innovations (une innovation majeure et des innovations incrémentales forment une grappe d’innovations)  apparaissent, une nouvelle phase d’expansion s’ouvre. Cependant, elles rendent obsolètes les anciens produits et les anciens procédés. C’est ce que Schumpeter appelle la destruction créatrice qui constitue le mouvement fondamental du capitalisme pour lui.

L’analyse de Schumpeter est fondamentale dans la compréhension du rôle des entrepreneurs innovateurs et imitateurs et de la dynamique du capitalisme. Cet auteur s’est employé à établir un lien causal entre l’apparition d’innovations radicales (porteuses d’innovations incrémentales, le tout sous forme de grappes d’innovations) et les variations cycliques de l’activité économique, celles mises en évidence par Kondratieff. Cependant, cette explication qu’il donne des cycles de Kondratieff  (chaque phase dure entre 25 et 30 ans) est fortement critiquée et ne semble pas avoir de pouvoir prédictif.

 

Il s’agit d’une explication qui se situe du côté de l’offre (innovation, GP…)

On présentera les idées directrices des principaux schémas explicatifs des fluctuations (chocs d’offre et de demande, cycle du crédit), en insistant notamment sur les liens avec la demande globale.

Lien avec la demande globale

 

a) de l’équilibre ressources-emplois aux contributions de chaque composantes du PIB

 

radio : croissance zéro au 2a trimestre (1ère moitié TB car s’appuie sur les composantes de la demande)

 

Page INSEE consacrée au PIB

http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=16&sous_theme=1

On peut expliquer l’instabilité de la croissance et la possibilité des crises par l’existence de chocs d’offre et surtout de demande

 

Principe du Schéma DG - OG

Définitions:

La Demande Globale (DG): Montant total que les différents agents économiques ont dépensé pour acquérir les biens et services produits durant une période donnée.

 

 

 

L’Offre Globale (OG) : Elle représente la quantité totale de biens et services que les entreprises d’un pays produisent, durant une période donnée.

 

 

 

C. Les mécanismes cumulatifs de la crise

On analysera les mécanismes cumulatifs susceptibles d’engendrer déflation et dépression économique et leurs conséquences sur le chômage de masse.

 

exercice

 

Crise économique, dépression, déflation (≠ désinflation)

 

Vidéo : la crise de 1929

 

Voir la fiche "les effets cumulatifs de la crise"

 

D. Des politiques macroéconomiques pour contrecarrer les effets négatifs de la crise : S'agit-il de « limiter les dégâts »? "L'enfer est-il pavé de bonnes intentions?"

En faisant référence au programme de première, on rappellera le rôle des politiques macro-économiques (nationales et européennes) dans la gestion des fluctuations conjoncturelles.

 

 

politique conjoncturelle : politique monétaire, politique budgétaire

DIAPORAMA Les politiques keynésiennes

La contraction de la demande durant la crise a été atténuée par les plans de relance nationaux qui ont permis de limiter les pertes de PIB. Cependant, la dégradation des finances publiques induite par ces plans s’est ajoutée à celle directement liée à la crise. La contrainte d’ajustement des finances publiques est désormais incontournable. Elle est massive, car elle doit viser à corriger la dégradation induite par la crise et les plans de relance et à s’ajuster en termes de dépenses et recettes à la perte définitive de PIB, si l’on exclut le premier des trois scénarios présentés ci-dessus. Elle est de plus internationale, ce qui amplifiera pour chaque pays, via les échanges extérieurs, ses effets défavorables sur la demande globale. De la même façon que les plans de relance ont eu un réel impact significatif sur la croissance en limitant les effets de la crise, les programmes de consolidation ont et auront encore inévitablement l’effet dépressif inverse. …

CAE 100

 

Schéma keynésien, multiplicateur qui joue en négatif : mécanisme cumulatif de la crise économique èchômage de masse

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :